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1.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 2(8):A294-5, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2158834

ABSTRACT

Introduction: La pandémie à SARS-CoV-2 a été source de nombreuses questions quant à l'impact de l'infection sur les dermatoses inflammatoires chroniques, et de l'impact des traitements de ces dermatoses sur la sévérité de l'infection. Le registre international Chi-PsoCov (enfants psoriasique souffrant de psoriasis et ayant développé une infection à SARS-CoV-2) a permis de montrer que les biothérapies n'augmentaient pas le risque de formes sévères de COVID-19 chez les enfants atteints de psoriasis. Par ailleurs, il était montré que le COVID-19 était responsable du développement de psoriasis de novo ou de l'aggravation d'un psoriasis connu chez certains enfants.Dans cette partie du travail nous nous sommes concentrés sur les enfants ayant développé une poussée de psoriasis après l'infection : aspects phénotypiques des poussées, et recherche de facteurs de risque liés à la maladie, au psoriasis, ou aux traitements, associés à l'aggravation du psoriasis après l'infection. Matériel et méthodes: Les données ont été collectées de février 2021 à mai 2022 en provenance de 14 pays. Les enfants étaient inclus s'ils avaient moins de 18 ans, un antécédent de psoriasis ou psoriasis apparu dans le moins suivant l'infection COVID-19, et avaient été infectés par le SARS-CoV-2 avec ou sans symptômes. Les enfants ayant développé un psoriasis de novo étaient exclus de cette étude. Résultats: Sur les 152 inclusions du registre Chi-PsoCov, dix enfants ont développé un psoriasis dans le mois suivant l'infection et n'ont pas été retenus dans ce travail. L'analyse a porté sur 135 enfants ayant développé 142 COVID-19. Le psoriasis était stable dans 120 cas (84,5 %) et s'aggravait dans le mois suivant l'infection dans 22 cas (15,5 %).Dans 20 cas, lors de la poussée, le phénotype était inchangé, et dans 2 cas, il y avait un changement de phénotype : psoriasis en plaques en psoriasis en gouttes (n = 1) ou inversé (n = 1).Ni les caractéristiques démographiques, ni les aspects du psoriasis (notamment psoriasis actif vs en rémission), ni la sévérité de l'infection à SARS-CoV-2 n'étaient associés à des poussées de psoriasis. Seule l'utilisation de traitements systémiques du psoriasis, conventionnels ou biothérapies, lors de l'infection semblait protectrice de la survenue de poussées (50,0 % dans le groupe stable vs 27,3 % dans le groupe poussées, p = 0,049). Discussion: L'infection à SARS-CoV-2 est responsable dans environ 15 % des cas de poussées de psoriasis. Dans la grande majorité des cas, le phénotype précédent l'infection est conservé. Ces poussées ne sont pas associées à la sévérité du psoriasis, de l'infection ou autres paramètre cliniques. Seuls les traitements systémiques semblent réduire ce risque, probablement en « contrôlant » la poussée. Il est possible qu'une susceptibilité d'ordre génétique, non explorée ici, explique aussi cette susceptibilité à l'infection.

2.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 2(8):A115-6, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2158821

ABSTRACT

Introduction: La pandémie à SARS-CoV-2 a soulevé de nombreuses questions sur la prise en charge des maladies chroniques et leurs traitements. Les données concernant l'utilisation des biothérapies chez les adultes atteints de psoriasis sont rassurantes, mais manquent chez l'enfant. Par ailleurs, l'infection à SARS-CoV-2 pourrait influencer l'évolution du psoriasis chez l'enfant. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'impact de l'infection à SARS-CoV-2 sur le psoriasis, et la sévérité de l'infection selon le traitement systémique reçu. Matériel et méthodes: Les données ont été collectées de février 2021 à février 2022 en provenance de 14 pays. Les enfants étaient inclus s'ils avaient moins de 18 ans, un antécédent de psoriasis ou apparu dans le moins suivant l'infection COVID-19, et avaient été infectés par le SARS-CoV-2 avec ou sans symptômes. Résultats: Au total, 117 enfants ont été inclus (filles : 49,6 %, âge moyen : 12,4 ans) avec 120 infections) SARS-CoV-2. La principale forme de psoriasis était le psoriasis en plaques (69,4 %) ;le psoriasis était actif avant l'infection dans 70,1 % des cas. La majorité des enfants ne prenaient pas de traitement systémique au moment de l'infection (54,2 %), 33 enfants (28,3 %) étaient sous biothérapie (principalement anti-TNF alpha et ustékinumab), et 24 (20,0 %) sous traitement systémique conventionnel (principalement méthotrexate). L'infection était confirmée chez 106 enfants (88,3 %) et 3 ont eu la maladie 2 fois (1 enfant asymptomatique sous ustékinumab et 2 enfants symptomatiques sans traitement systémique). L'infection était symptomatique chez 75 enfants (62,5 %) avec une durée moyenne des symptômes de 6,5 jours, significativement plus longue chez les enfants sous traitement systémique conventionnel (p = 0,002) ou sans traitement systémique (p = 0,006) par rapport aux enfants traités par biothérapies. Six enfants ont nécessité une hospitalisation, dont un enfant en réanimation ;ils étaient plus fréquemment sous traitements systémiques conventionnels par rapport aux autres enfants (p = 0,01), et principalement sous méthotrexate (p = 0,03). Aucun enfant sous biothérapie n'a été hospitalisé, et aucun décès n'a été rapporté.Après l'infection, le psoriasis s'est aggravé dans 17 cas (15,2 %), sans modification du phénotype sauf pour un enfant avec un psoriasis initialement en plaques qui a eu suite à l'infection une poussée de psoriasis en gouttes. Neuf enfants (8,0 %) ont développé un psoriasis de novo dans le mois qui a suivi l'infection, plus souvent un psoriasis en gouttes (p = 0,01) par rapport aux enfants ayant un antécédent connu de psoriasis. Ces enfants avaient un antécédent familial de psoriasis dans 75,0 % des cas. Discussion: L'utilisation des biothérapies semble rassurante sans augmentation du risque de forme sévère de COVID-19 chez les enfants atteints de psoriasis. L'infection à SARS-CoV-2 était responsable du développement de psoriasis de novo ou de l'aggravation d'un psoriasis connu chez certains enfants.

3.
Ann Dermatol Venereol ; 148(2): 94-100, 2021 Jun.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1014323

ABSTRACT

BACKGROUND: A marked increase in frequency of acute acral eruptions (AAE) was observed in children during the COVID-19 pandemic in the spring period. OBJECTIVES: In this observational multicenter study, based on children with AAE, we aimed to assess the proportion of household members possibly infected by SARS-CoV-2. METHODS: We collected data from all children observed with AAE, prospectively from April 7, 2020 to June 22, 2020, and retrospectively since February 28, 2020. The primary outcome was the household infection rate, defined as the proportion of family clusters having at least one member with COVID-19 infection other than the child with AAE ("index child"). The definition of a case was based on characteristic clinical signs and a positive PCR or serology. RESULTS: The study included 103 children in 10 French departments and in Quebec. The median age was 13 years and the interquartile range [8-15], with a female-to-male ratio of 1/1.15. In children with AAE, all PCR tests were negative (n=18), and serology was positive in 2/14 (14.3%) cases. We found no significant anomalies in the lab results. A total of 66 of the 103 families (64.1%) of included children had at least one other infected member apart from the index child. The total number of household members was 292, of whom 119 (40.8%) were considered possibly infected by SARS-CoV-2. No index children or households exhibited severe COVID-19. DISCUSSION: Among the 103 households included, 64.1% had at least one infected member. Neither children with AAE nor their households showed severe COVID-19.


Subject(s)
COVID-19/complications , Family , Adolescent , Antibodies, Antinuclear/blood , COVID-19/transmission , Chilblains/pathology , Child , Erythema/pathology , Female , Hidradenitis/pathology , Humans , Immunoglobulin G/blood , Lymphocytes/pathology , Male , Mucinoses/pathology , Pandemics , Retrospective Studies , Skin/pathology , Vasculitis/pathology
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